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Brad
26 mars 2007

"Liberté, égalité, sororité"

Quand je l'ai entendu, je me suis tout d'abord dis, notre "Ségogo" Nationale, nonobstant les règles grammaticales de la langue et de l'Académie Française, nous fait une nouvelle démonstration de "Bravitude" et persiste dans sa série, j'invente des mots, et je vous "merde",(elle doit être terrible au "Scrabble"). Portant un coup d'estoc à l'article 2 de la constitution de la Ve République, qui dit je cite:

"La devise de la République est Liberté, Égalité, Fraternité."

Elle déclarait à Dijon, le mercredi 7 mars:

"Liberté, égalité, fraternité, aujourd'hui à Dijon j'en appelle à la sororité".

Donc, "Liberté, égalité, sororité". C'est parti.

Je me suis, comme je le disais, tout d'abord demandé, est-ce un nouveau concept comique de la gauche se disant Républicaine? Elle nous avait bien prévenu qu'elle envisageait de passer à la VIe République, mais là elle attaquait fort, inventant des mots et les collant en bonne place dans la Constitution. J'eu un doute et me suis donc enquis de quelques informations à ce sujet sur le web.

Force fut de constater que non! C’est un bon vieux mot de la langue française. Si!Si! Comme fraternité vient de "frater", le frère, sororité vient de "soror, sororis, sororem", la sœur (ou la cousine, d’ailleurs). En latin médiéval, "sororitas" désignait une communauté de religieuses. En français sororité a pris le sens de relation entre sœurs, mais ce sens a disparu au XVIe siècle. Donc, malgré que cela me coûte, que mon logiciel de traitement de texte me le souligne en rouge et que je ne le trouve pas "dans" le "Petit Robert", (tiens là je pouffe, car je me rend compte en l'écrivant que cette dernière phrase prendra une connotation équivoque et rigolote un peu plus loin). Reconnaissons le, le mot existe bel et bien, ou plutôt aurait existé. Donc, elle a bon sur ce coup là. Grrrr!

Attention tout de même, il n'est toujours pas inscrit au dictionnaire, nos "immortels" veillent au grain. Merci les gars. Une cht'ite mousse quand vous voulez à la brasserie de "l'Institut de France". C'est moi qui rince!

Bon, ce ne serait apparemment pas elle non plus qui l'aurait remit au goût du jour en Français. Je me disais aussi, faut pas pousser. Il fut ressuscité par les féministes dans les années 1970 comme traduction de "sisterhood" que les mouvements féministes américains avaient fabriqué comme pendant à "brotherhood". Il y en a des attestations dans les textes de l’époque. Mais il est vrai qu’il est resté quelque peu confidentiel en dehors des cercles féministes. Ne la sentant pas vraiment férue d'histoire, "Ségogo" serait elle féministe?..Nooonnnn!

Je me suis amusé, à cette occasion, et pour l'exercice, usant à bon escient de mon logiciel de traduction anglais/français, "systran", dont j'avais fais l'acquisition il y a quelques temps déjà, et juste pour voir s'il était meilleur que moi en "Anglois". OK! d'accord il l'est. Bon, çà c'est fait. Donc, revenons à mon exercice, traduction de "brotherhood", résultat: "confrérie" OK! C'est bon! Traduction de "sisterhood" maintenant, résultat: "Fraternité" Ouf! Là aussi c'est bon. La banque de donnée de mon traducteur ne trouve pas d'équivalence en français, et par analogie nous renvoie à la simple règle grammaticale de base, et qui donc demeure, le masculin l'emporte sur le féminin. Yeesssss! Trop fort "Systran". "Brother" versus "Sister". Gagnant! "Brother"!  Arf! Allez, tiens je m'en lèche une de contentement.

Le reste de son discours est également assez "croguignolesque", puisqu'elle se fout ouvertement des hommes. Elle a insisté ainsi sur sa différence en tant que femme politique:

"La femme est un animal politique comme un homme, dans un milieu brutal. Je revendique de faire de la politique autrement à l'abri de cette brutalité".

Il faut que tout le monde il est beau, il faut que tout le monde il est gentil avec moi. Emotive la soeurette. Elle va se faire bouffer la drôlesse, et faire bouffer le pays avec. Puis:

"Je ne vous demande pas de voter pour moi parce que je suis une femme, mais je suis une femme et avec moi le vrai changement politique, il est là, et avec moi la politique ne sera plus jamais comme avant", a-t-elle lancé. "A l'échelle de la planète, mais aussi de la France, si nous réussissons pour les femmes, si cela va mieux pour les femmes, alors cela ira mieux pour l'humanité tout entière", s'est-elle enflammée.

Elle veut transfigurer, féminiser la politique, féminiser le moooonde! c'est son seul programme. Elle a défini le problème commun à toute l'humanité, le chromosome "Y". Trop fort non? Et tout en continuant de se foutre ouvertement de la gent masculine, elle a ajouté:

"Vous les hommes sans lesquels rien ne serait possible, vous qui en acceptant de voter pour une femme vous affranchissez vous-mêmes des vieux préjugés, merci d'être là rassemblés (...) dans ce désir de changement et d'avenir".

Nos vieux préjugés? "Késésé sa"? Eh bien, voter pour une femme, messieurs, c'est mettre de côté votre archaïque machisme Néandertalien haineux et phallocrate. Enfin, heureusement elle ne parlait que de ses électeurs. Ils ont dû apprécier. Il est certain que si elle se retrouve à l'Elysée, il va falloir nous préparer à ne pas voir "que" la politique autrement.

Cela nous annonce une "gay pride" perpétuelle!

Arf!
Brad!

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Commentaires
B
Oh ! La vache, en v’là un qui se réveille 3 ans après la bataille, beau réflexe…Bravo !<br /> <br /> T’es un homme ? Bien, puisque tu le dis, mais cela reste invérifiable. En tous cas, tes trois lignes de prose, de l’ordre de l’hominidé tout juste lettré, m’informent suffisamment sur ton intellect pour dire sans me tromper que te placer ainsi comme étalon référence afin d’affirmer de façon aussi péremptoire que « la femme n’est pas inférieur » à l’homme fausse inévitablement la mesure. Enfin ! De toute façon ce n’était pas le sujet de mon laïus.<br /> Toujours est il que je constate que ton neurone unique et certainement atrophié, n’a pas réussi à capter que je ne critiquais nullement la gent féminine mais cette grande cruche de Ségolène qui, à n’en pas douter, doit être une des femelles de la classe dirigeante de ta tribu. Tu remarqueras néanmoins que c’est un petit bonhomme d’à peine 1,70 mètre qui l’a mouché au présidentielle un mois plus tard, question supériorité, n’est-ce pas un signe çà ?<br /> Quant à ta façon d’exiger que je ferme ma gueule, d’ailleurs tu pourras constater que je ne l’ai pas ouverte beaucoup depuis pas mal de temps sur ce blog, m’incite à faire l’inverse…Les abrutis dans ton genre me motivent, Merci !<br /> <br /> P.S. : Connard s’écrit avec un D. Un seul mot d’argot dans ta musette et tu n’es en plus pas foutu de le décliner en l’orthographiant correctement. T’es pathétique mon pauvre.
:
encore un de ces machos qui croit ques les hommes sont tout puissant ...<br /> <br /> Je suis un homme et la femme n'est pas inférieur<br /> <br /> Alors espece de con ferme un peu ta gueule
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